Notre pays est quadrillé par l’autoroute et il serait bon d’y réfléchir à deux fois avant de se diriger vers l’entrée pour récupérer son ticket de péage. C’est ce que nous dit Agora Vox en analysant point par point les arguments habituels des pro-autoroute.
La Sécurité sur autoroute !
Les chiffres des accidents et de leurs conséquences sont donnés annuellement alors que rien n’est indiqué en rapport au kilomètre parcouru. Les trajets s’effectuent sur une distance et ponctuellement. Prendre l’autoroute, c’est la plupart du temps sombré dans la monotonie. Pour ceux qui utilisent le régulateur de vitesse par exemple il suffit de tenir le volant pour peu que la vigilance s’abaisse !
Les Temps de trajet raccourcis
la surconsommation de carburant ajouté à l’ennui que suscite la longue bande de bitume obligent à des arrêts fréquents sur longues distances. Des zones de travaux limitent certaines portions à 90 km/h et en cas de fort trafic, la pollution oblige à lever le pied. Les jours de grand départ voient de longues files d’attente au péage pas empêchées le télépéage et les passages à 30 pas toujours opérationnels. Qui n’a pas remarqué ces cohortes de poids lourds ralentissant le trafic sur deux voies comme sur trois lorsqu’ils se dépassent entre eux avec les risques de déport et de prise au vent. L’accumulation de tout ces facteurs fait perdre une partie des 20 % du temps que l’on pensait gagner. De ce temps, qu’en faisons-nous à l’arrivée… ?
Les Consommations en question
On consomme jusqu’à 20 % de carburant en plus entre 100 et 130 km/h, même en tenant compte des accélérations et des freinages que nécessite un trajet routier équivalent. L’usure des pneumatiques est supérieure, la vitesse élevée obligeant la gomme à accrocher davantage comme toute augmentation de charge. Le régime moteur plus élevé et constant fatigue la mécanique, accélère son usure et le rythme recommandé des entretiens, car l’huile moteur est plus chaude et les frottements des pistons plus rapide. Et n’oublions pas le prix des carburants en moyenne 10 % plus cher au litre. Tout ceci se paye.
Un racket bien organisé
Les impôts ont réglé la note de ces autoroutes, elles appartiennent donc aux Français. Étrangement, leur vente à rapporter à l’État. Procédé confiscatoire ! On paye deux fois car on aurait pu espérer qu’une fois amorties les autoroutes auraient pu devenir gratuites. Un trajet coûte aujourd’hui souvent autant sinon plus que le carburant et double donc la dépense. Les prix des péages sont parfois plus élevé à proximité des zones urbaines car l’autoroute y est devenue incontournable en raison de l’implantation de rond-point sur tous les trajets avoisinant les concurrents. Et qui nous fait ces rond-point. Les 3 majors du BTP concessionaires des autoroutes.
Une qualité de service déplorable
les aires d’autoroute sont souvent lamentable, qu’il s’agisse des aires de repos aux toilettes un qualifiable, aux heures de restauration dans les prix sont exorbitants pour une qualité est un choix voir mauvais, probablement dû aux raquettes opérés par les concessionnaires autoroutier.
Liberté conditionnée : aucune remise tarifaire n’est accordée pour les multiples motifs de ralentissement qui émaillent le trajet autoroutier, le premier étant la fréquence et la longueur des travaux, où il faut parfois en rouler aussi lentement que sur une départementale, le second étant du au trafic : À partir d’une certaine densité les accordéons se forment inéluctablement, même sans raison apparente. On paye alors un service qui n’est pas rendu, et cette information n’est ni affichée au péage d’entrée, ni très accessible sur les sites Internet. En cas d’accident, vous n’avez plus qu’à patienter, car on ne sort pas d’une autoroute française comme ça. Et sauf situation exceptionnelle, vous paierez toujours le même prix.
Acculturation garantie
Sur l’autoroute vous voyez de temps à autres des panneaux brun signalant une curiosité touristique locale que vous ne verrez jamais, souvent indétectable car trop éloignée, et puis comment décider de prendre la bretelle de sortie pour faire des kilomètres à sa recherche. Je prends l’autoroute pour gagner du temps, éviter les récriminations des enfants, bref sûrement pas pour en sortir, aller faire du tourisme : aucune chance de se cultiver. Seul option pour vous arrêter, c’est bien uniquement sur les aires prévues, ou parfois quelques panneaux ou vidéo servent les ressources touristiques de la région, donc celles que vous n’irez probablement jamais voir et dont vous aurez tout oublié une fois dans la voiture !
Un réseau secondaire unique
la France bénéficie d’un réseau secondaire unique par son maillage et avec une qualité globale améliorée depuis ces dernières années. Les paysages sont magnifiques et accède à un nombre incalculable de merveilles touristiques souvent cachées. L’emprunter, c’est retrouver un peu de temps de vivre, faire des économies, occuper un temps de vie à partager avec ses enfants pour les émerveiller de notre patrimoine. Ces routes appartiennent à tout le monde, nous payons l’entretien avec nos impôts. Pour toutes ces raisons, ce serait idiot de ne pas en profiter, et c’est gratuit !
Ajoutons une autre note positive. Les seules autoroutes réellement intéressantes à tous points de vue sont les voies rapides, autoroutes urbaines ou péri-urbaines, à condition d’avoir un trafic suffisamment fluide, car elles permettent de diminuer le temps de parcours, parfois divisé par deux par rapport aux mêmes trajet autoroute, en zone urbaine ou inter-urbaine.