Il est midi quarante-cinq et la faim commence à se faire sentir. Un sandwich pris dans une boulangerie ferait l’affaire, la route est longue jusqu’au château de Gramont où nous sommes attendus.
Partis il y a deux heures du château de Puyguilhem à Villars la belle nationale 21 déploie son ruban au creux des vallons et sur les coteaux du Perrigord entre Périgueux et Agen.
Quand, de passage sur le lieu-dit de Campsegret mon compagnon de voyage me désigne sur notre droite un relais routier, le sandwich et la salade composée made in boulangerie ne sont plus d’actualité.
Juste le temps de faire demi tour un peu plus loin et voilà notre Renault Scénic III, habituel compagnon de route parqué sur l’aire de stationnement des Tamaris un peu à l’écart des semi-remorques.
Accueil plus que bourru du patron qui nous refoule hors du restaurant et nous dit d’attendre à l’entrée, histoire de voir si une table peu nous accueillir.
J’ai tellement faim que je laisse faire au lieu de relever en tournant les talons.
Je sens qu’il faut être diplomate sur son territoire et la suite révélera que bien m’en a pris.
L’intérieur est formidable. Sont mis en scène, des autos, camions et autres fourgons et bus des années 50, 60, 70 au 1/43e. Ils composent des dioramas et des mini salles d’expositions par marques françaises.
Bidons d’huile, enseignes métalliques ou lumineuses et autres accessoires d’entretien sont partout. Au fond de la première salle la partie avant d’une Citroën Ami6 accrochée au mur me fait des appels de phares. Dans un angle, la proue d’une 403 se tient bouche bée.
Adeline excelle aux fourneaux avec des plats typiques de son Périgord natal. La traditionnelle salade périgourdine à 15 € m’a largement rassasié, arrosée d’une Tuborg et le tout complété d’un café gourmand.
D’autres spécialités comme le jarret de porc ou l’omelette aux trompettes de la mort proposés le jour de notre passage sont absolument délicieux.
+33553240178
N21, 24140 Campsegret, France
Coordonnées GPS : 44,9348069406,
0,562961138785